Un gouffre ouvert S’étend à travers Les étangs vils Des bidonvilles De l’enfer, Un crash pervers S’entend sous l’auvent Indélébile Des voix sorcières, Les cris sourds des créatures Piteuses et grillées Branlent les souffles pillés Qui étouffent sous les yeux Écarquillés D'un nuage dément, Et moi crucifié et seul Derrière mon tronc concave Brodant des vers suaves Qui m’internent de leurs dents, Récalcitrantes, Je détache les racines géantes De leurs dards arides Boise des rayons bâtards Et m’en vais sous mes haillons Sans nul radar Vers un nouvel enfer…