Ambre du soleil Odeur ensorcelante d’antan Mon sol vagabond Qui traîne ses racines nues Sur mon corps rebelle. Ma voix disparue dans tes veines Étreint ta rage, ton désarroi, Je ne suis ni ange ni roi Mais entre tes dents austères Fume mon sang froid Tout mon silence effervescent tu l’étrangles De tes cons doigts et tu pleures Et tu enterres mes délires Sans péroraisons. Ni ton zéphir ni ton tonnerre ferré M’occultent le désir De renaître entre tes pierres serrées Comme un poème blanc et fier De sa race suprême. Qui que tu sois arrogance Coloquinte ou orgie Je t’empreinte ma veine tendre et ma voix Pleine de nostalgie Pour tes prochaines croisières.