Un trou ouvert S’étend à travers Les étangs vils Des bidonvilles De l’enfer, Un crash pervers S’entend sous l’auvent Indélébile Des sorcières, Les voix sourdes des créatures Piteuses et grillées Branlent les souffles pillés Qui étouffent sous les yeux Écarquillés D'un nuage dément, Et moi crucifié et seul Derrière mon tronc Brodant des vers récalcitrants Qui m’internent de leurs dents, Sordides Je détache les arbres géants De leurs dards arides Je boise des rayons bâtards Et m’en vais sous mes haillons Sans nul radar Vers un autre enfer Sans trou.