Informer est universellement un droit Mais où sont-elles ces libertés Qui ne sont pas de bon aloi Auprès de nos détracteurs avérés.
De mes écrits débonnaires, Se dégagent d‘irréfutables vérités Que désavouent mes tortionnaires Qui se sont juré de me condamner.
Mon Dieu, Oyez-moi, Moi qui ai fatalement pêché Pour avoir fait ce choix Et exprimé des relents de liberté.
Après intimidations et long cérémonial On a fait montre de pseudo-indulgence Sous condition qu’un terme final Soit mit aux « allégations » et toutes « errances ».
Faire l’âpre choix entre deux expiations : Prendre ma retraite ou être licencié. A quel saint me vouer devant l’exclusion ? Car quelque soit mon choix, je suis congédié.
Je sus à mes dépends qu’une plume Peut devenir une arme à double tranchant, Raison que les métiers du journalisme, Vers la mort sont les primo postulants.
Métiers à risques direz-vous ; La prudence est certes mère de sûreté, Mais ne constitue point un garde-fou Face à des tyrans aux cerveaux fêlés.