Voici venu le jour de la fête des mères La tristesse pour moi, puisque tu n'es pas là ! Reste le souvenir de ces heures amères Et l'ultime départ, depuis longtemps déjà.
Chaque année, au printemps, quand les lilas fleurissent J'en cueille des bouquets, vais pour te les offrir Dans ce jardin funèbre où les rêves finissent ; Mais je suis sûre, au moins, tu ne vas plus souffrir.
Je pense à toi souvent, à ton joli visage... Saison après saison, tu me manques sans fin. Je reste ton enfant, tu sais, malgré mon âge ! Je doute qu'aucun jour n'apaise mon chagrin.
On ne remplace pas les moments de l'enfance... ! Par delà la misère qui donne du souci, Avec toi j'ai chanté ma plus douce romance Et pour ce plein d'amour, je viens te dire... "Merci !"