Sans que je m'en attende, un jour, sur mon épaule, Un oiseau bien étrange est venu se poser ; Et fort discrètement, pour mieux m'apprivoiser, Préféra ce perchoir à la branche d'un saule.
De tout mon être, alors, il a pris le contrôle ; Son gazouillis joyeux eut fin de me griser. Aucune violence à me vampiriser, C'est méthodiquement qu'il a joué son rôle !
Depuis, quoi que je fasse, et qu'importe l'endroit... ! Il est là, mon féal, son ouvrage s'accroît ; Par sa grâce infinie il m'a donné des ailes... !
Extirpant du tréfonds de mon intimité Viles obsessions ou les plus vénielles... Elfe de poésie... à ton éternité !