Vos
poèmes

Quatre moinillons du printemps,
Sont la joie de toute leur jeunesse.

La frivolité est leur mode de vie,
L’insouciance les anime.

Ils volent, virevoltent, montent,
Suivent pinsons et mésanges.

Les étourdis jouent sans savoir,
Où ils sont, pourtant ils vont.

Fatigués, ils se posent, s’inquiètent,
Ils ne reconnaissent plus leur jardin.

Vers le ciel, ils pointent leur bec,
La nuit les a enveloppée.

Les moinillons pleurent, ils ont faim.
Pas un seul petit vermisseau en vue.

Un bruissement dans les feuilles,
Un chat apparaît, attrape l'un des moinillons.

Il joue, torture sa proie vivante, puis la tue.
Les cris de moinillons attirent un grand-duc.

Il chasse ce chat aventureux,
Puis il gronde les moinillons.

Ils ne sont plus que trois,
Grand-duc les ramènent dans leur jardin.

Le soleil se lève, un nouveau jour arrive,
Les moinillons retrouvent leurs parents.

Grand-duc se pose en protecteur à côté d’eux,
Il dort tout le jour, à la nuit il repart chez lui.


12 novembre 2012