Elle voit, au passage, une lumière noire Qui rayonne un décor fluo d’ultraviolets, Ionisant les durs, ancrés dans sa mémoire, En petites douceurs, souvenirs à garder…
S’avance, au premier plan, une feuille tant blanche En main d’un innocent : "Rappelle-toi, dit-il, Je t’ai dessiné là des fêtes, des dimanches ; à toi d’en révéler l’irisé sous tes cils…"
Elle ouvre grand les yeux ; un rouleau de verdure : "Si tu veux je serais ton éternel printemps, Lui ravive une idée aux milles diaprures ; Il suffit, à ton cœur, d’aimer comme un enfant…"
Elle, a un étoilé, rouge en réminiscence D’un pré coquelicot et d’un premier amour, Dans son ciel de papier : "Je suis ton exigence D’élever l’œil là-haut à chaque carrefour…"
"Du bleu pour ton azur, pour teinter tes nuages Entre arc-en-ciel de pluie et mirage en désert ; Vivre tout l’important, lui remémore un sage, C’est ouvrir la main à tout ce qui t’est offert…"
Elle, fait route, vers cette riche palette évoquant des mots pleins, de toutes les couleurs… Et si, de poésie, elle faisait plaquette Pour imager les sons et toucher les rêveurs ?