Elle poursuit une émanation volatile
D’antan et de présent, de l’encre en encrier,
Et toujours portera la trace indélébile
D’avoir été enfant interdit de papier…
Aujourd’hui elle peut ouvrir toutes narines
Dans ce grand parchemin décoré de pâtés :
Là, le manuscrit blanc, d’un buvard, s’acoquine,
Pour cueillir le trop plein d’un suave fumet :
Elle boit cette odeur, s’y noie et s’en imprègne,
Devient sang au cahier, exhale lettres, mots,
Jusqu’à ce que seul, là, l’odoriférant règne
De l’être mis à nu dans ses chants les plus beaux…
Elle se souvient et comprend fort bien l’histoire
D’un meurtrier, (en roman titré : Le Parfum),
De ce qu’il désirait : C’est de mettre en ciboire
Le tout d’effluves de certains êtres humains…
Les ceux, à savoir de ces êtres rarissimes
Qui inspirent l’amour : Il les tuait alors,
En pressurait senteur et s’en couvrait l’intime,
Pour qu’enfin un parfum émane de son corps…..
Elle, a besoin d’encré, symbole pour s’écrire,
De l’arôme aspiré d’un livre respiré,
D’un bouquet de bouteille à la mer, pour s’inscrire,
De l’iodé du grand large, en mots, pour exister…
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