La voilà reniflant, le museau palpitant
Et le cœur chaviré, trois brins d’algues marines :
Ce varech, en sa main ; là, elle hurle à l’amant,
Haletante, comme en manque de cocaïne…
Surgit, d’un vieux grimoire, un demi-mot, l’esprit
De sel d’encens sous la forme d’un alchimiste :
"Hume là tout ton soûl, ma belle, c’est permis,
Mais il ne faut choisir qu’un évent sur la liste.
"Pour renaître à l’amour, par quelle inhalation
Vas-tu ouater tes sens ? Par des effluves d’iode
Dans les bras d’un marin ? Pour tes rêves d’action,
D’aventure et d’aller-retour aux antipodes ?
"Je te connais l’amour en l’odeur du bébé,
Fragrance de vanille, ou linge à la lavande,
Quand ta truffe s’en va fouir, de l’enfantelet,
Tous les plissés du cou, pour ta bouche friande…
"A moins qu’un pas d’amour, dans l’arôme des airs,
Phagocyte ton flair et te cloue en chapelle,
Dans un halo divin de senteurs et d’éclairs,
Ton âme extasiée de résineuses chandelles ?
"En mots, pour exister… au pays du sentir,
Tu dois t’en tenir à un des allégoriques
Amours ; car le cocktail a tendance à rancir !"
Elle, tourne la page, "entend quelque musique"…
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