"Merci bien, grand merci de m’avoir écouté
Si attentivement, lui dit un autre, un frère" :
À ces dédales blancs, elle s’accorde et sait
être silence pour qu’un prochain se libère.
Elle, dans ces tribulations et ces désirs,
Se ramasse la vie, entend quelque musique
Aux échos des portées de noires, de soupirs,
Ouvre l’ouïe avec la clef calligraphique.
"Tu connais tout savoir de ton don d’écouter,
Lui explique ce frère, un autrui, un semblable,
Et les notes de l’âme, et les chants du secret,
Les sirènes du cœur ou les gammes des fables…
"Le souffle, le murmure ou le chuchotement
S’épanche à ton tympan, sans éloge ni blâme,
Même le grincement sourd ou le sifflement
N’atteint pas ta qualité, là, de sage femme !
"Tu dois prêter l’oreille à tout, même aux rumeurs,
Aux plaintes, aux huées, lui intime le frère,
Puisque tu n’es là que pour conjurer les peurs,
Dissonances et cris, un peu comme une mère…"
-"C’en est trop !", se dit-elle… Car la voilà, céans,
Du sale et vieux papier, réceptacle, poubelle,
Et des faiseurs de sons, souffre-douleur, l’enfant !
Elle prend partition : "au verso, ritournelles"…
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