Et si le cœur se met à battre la chamade, S’il cherche un exutoire en coupe d’une main, S’il appelle au secours quelque gai camarade Lui tenant lieu de sœur, d’âme jusqu’au matin…
C’est pour un rendez-vous de voiles aériennes S’enroulant de rayons moirés d’hululements Avec de grands regards jalousant les persiennes étendues dans les nues pour des rêves d’amant…
C’est pour un temps de peurs, taraudantes angoisses, Qui chamboulent les sens, les écorchent à nu, échos phosphorescents dans l’ombre qu’ils empoissent De stridents cauchemars aux soupirs d’inconnus…
C’est qu’il est nuit repère en des cris, des silences, Des jeux de chat perché, des traces d’arc-en-ciel, Des couches partagées : Au royaume d’enfance, Il est temps d’applaudir au repos du soleil…