Attendent, les petits vieux, le temps d’être grands, Comme quand ils étaient de ce temps de l’enfance Où tout était en cours, ce futur d’un présent, De vie de tous les jours, sans manque et sans souffrance.
C’est qu’ils avaient rêvés d’une vie à croquer à pleine dents, la faim à toutes appétences De fruits verts, en chemins buissonniers, nouveautés à cueillir en éden… Leur reste une pitance
… morne, indifférente en ces plats tout préparés, Homogénéisés, laiteux, sans jouissances : S’inventent, les petits, des appétits d’aimer Des miettes éclatées des retombées d’enfance…