Le port 2000 sera, là, dans l’estuaire, Tandis qu’ici des docks, des containers, des ponts, Me rappellent que mes pieds sont ancrés sur terre ; Mais mon être est là-bas, sur les bateaux, au fond…
C’est promis, nous irons tout au loin, en voyage, à l’île ou au désert, les mains nues, le cœur pur, Au gré des vents de mer, pour déposer bagages Et vivre, de l’amour, l’eau fraîche et les fruits mûrs…
Il suffit d’une grotte en falaises crayeuses, De roseaux frissonnés surgissant des marais, Pour que tu apparaisses, à ma quête amoureuse, Comme un pont, arc-en-ciel, et un havre où m’ancrer…