Pourquoi créer un dieu si ce n’est pour l’enfance Oubliée, rejetée des parents, pour l’errance, Urgence de s’en aller vers l’ailleurs, le beau, Renaître des scories, et se faire cadeau…
Qu’importe le flacon ? Le vôtre était bon maître, Unique bienfaiteur. Le mien ? Le dieu paraître Omnipotent vengeur des enfants rêvasseurs : Inique ubiquité ! Je l’eus choisi "bon cœur"…
Dieu, compagnon de jeux pour pleurer et pour rire, Sans reproche et sans peur, créé pour un empire éternel de pouvoirs sur les âmes d’enfant, Usufruitier de vie… Que n’es-tu mot "aimant" ?