"C’est le plus beau et le plus triste paysage…" Ce sapin, oui, ce grand épicéa commun, Aux aiguilles bien vertes, a la tenue bien sage Sur ce lopin de terre où dominent les bruns.
"S’il vous arrive de passer par-là… l’étoile," Celle de votre enfance, en rêves de Noël, Elle n’est pas bien loin : Là, sous des drapés voiles, L’épouvantail a les délavés d’arc-en-ciel.
Et puis, regardez bien les alignés, en terre : Là, aux pieds du sapin, des pots préparent grains. "Si alors un enfant vient à vous" faut se taire ; Il sait, lui, qu’il est prince aux noëls des lutins…