Etendu sur le flanc les paupières mi closes Ses pates sont inertes Son squelette s’agrippe au spectre de son corps De sa gueule entrouverte Pend un croc ravagé qui ressemble à de l’or
Encore là sur le flanc au creux de son empire Sur le vieux canapé au milieu des coussins ou il faisait toi Apres avoir ragé et semé la terreur dans le clan des minette Toujours là , immobile je palpe son grand front Hier encore si chaud Je soulève sa tète , la soutien dans sa paume Lui murmure quelques mots Que je dis en priant comme on récite un psaume
A jamais sur le flanc . Hôte du lit profond d'une terre qu’il grattait Ressuscitera t’il au paradis des chiens Tel un loup apaisé se souvenant de ceux Qui pour lui furent humains