Je quitte ces terres arides où j’ai vécu Pour rejoindre un abysse inconnu A travers les profondeurs perdues De mon esprit trop ému.
Je m’abandonne en capitaine de vaisseau, Au milieu de nulle part, sur une brindille entourée d’eau. Je me laisse guider vers des plaines pleines de vide, Où m’attendent les limbes translucides.
Bientôt, mes malheurs formeront les dunes d’un désert aride Sur lequel se grefferont les contours de mon front, de mes r Mes larmes rempliront les tranchées d’une bastide Qui étaient auparavant entourée d’un grand vide.
Je me présente comme le commandant d’un vaisseau Surchargé, qui se laissera engloutir par les eaux. Laissez-moi deviner. Si je ne m’abuse, Je suis le capitaine du radeau de la méduse.