Dans l'orée dorée les chevaux bleus se lèvent et, Dans un silence royal, une procession formant, Font écarter tous les arbres, ô goutes perlées Laissez-nous nos âmes entendez nos os claquants.
Ô toi, funeste bruine, qui fait morts et blessés Qui emporta tant de fois cahutes et enfants Toi, mortel oiseau qui tourne pour tout emporter Laisse-nous la vie, qu'est-ce donc pour toi qu'un an ?
Tu nous retrouve toujours, passe ton chemin ! Qu'est-ce qu'un peu de temps ? Laisse-nous donc sereins ! Tu écumes les eaux et sur la terre tu fonds.
Ces chevaux qui galopent sont ton être et ton âme, Envoie-nous donc cette rageuse foudre, cette eau infâme ! Couvert de nuages gris, ô mortel typhon.