Quand je regarde glisser la craie sur le tableau Alors dans ma tête et coule une rivière de mots Puis ces ruisseaux serpentent et s’insinuent partout, Dans mon esprit, mes membres, mes larmes sur mes joues…
Longtemps en attente du levé de rideau, Toujours tenir en apnée, en haleine, c'est trop ! Prends moi pour tout ce que tu veux mais pas un fou Car quand je t'ai dit « Je t'aime » c'était à genoux.
Mon amour aux oubliettes tu as jeté Un autre sens à ce mot aurait tout changé. Oh, toujours je t'aime, mais ma peine m'a bouleversé…
Mes espoirs balayés de ta bouche pulpeuse ; Ton parfum envahi mes songes, mes nuits brumeuse Et sur le papier, déverse des mots mouillés.