Une brise d’amont étend ses voiles Couvre de rêves la ville endormie, Frappe l’âme d’une Eve d’insomnie. L’œil humide, elle veille les étoiles.
Hideux, le calme entre les murs de nuit Auquel la lueur de ses yeux se heurte, Où périssent d’ivres espoirs de flirt, Où la passion est narguée par l’ennui.
Que de spleen entonne l’aiguille monotone À travers un tic-tac fielleux et lassant ; Redite d’une antienne aux battements stressants. Alors que tout est fleurs, son cœur pleure l’automne.
Entre d’ardents soupirs, s’esclaffe la longueur Du temps de cette envie d’étreinte, de caresse, De douce parole, d’un semblant de tendresse. Entre maints soupirs, son cœur se meurt de langueur.