Il n’est de liberté, Que dans l’errance, Avec les vents, tous les vents, Qu’ils soient mauvais ou bons ! Il n’est de bonheur, Que doux-amer, Avec les vivants, tous les vivants, Qu’ils soient beaux ou laiderons ! Avec les roses, les ronces et les épines, Avec le jasmin, la ciguë et la glycine ! Avec le libre chant du pinçon, Et le strident bourdonnement du frelon ! Avec la mygale et ses vilenies, Avec la cigale et « sa fourmi » ! Il n’est de sens, Que dans le non-sens De ce fatras universel, Où être n’est rien, Que paraître, Puis, ..... Disparaître !