Je fais parfois ce rêve Où je suis étendu Sur une plaque de verre L'ouragan passe alors au-dessus De ce lit, et chante.
Alors je vais en-dessous de l'eau Les étoiles illuminent ce miroir Bleuté par la compassion divine D'un cristal de saphir Aux odeurs de Lutèce.
Des lucioles vertes planent. Devant mes yeux, une bataille De couleurs et de formes.
Des voies d'ombres virevoltantes S'élèvent dans ces baies avortées Lentement, elles disent: "Oublie ta lumière... Et nage jusqu'aux récifs azurés ! On dit qu'elles sont paradisiaques dans leur splendeur D'autres disent qu'elles sont célestes, illuminées
C'est donc ici que ma poésie m'a amenée ? L'écume se brise sur les berges de l'ennui.