Je suis l’homme au cœur doux de pensées pures De la bouche duquel jamais ne sortent d’injures. Si le tiers des hommes détenait ma ferme vision, D’ la terre nous ferions un paradis de nations
Je suis l’homme qui révère le petit comme le grand Sans peur du lion pour défendre l’agneau fuyant Mais quand avec la femme je dois avoir affaire Je nie mon nom d’homme pour ne pas être mercenaire Et quand de cette belle fleur je dois être protecteur Je renie mon nom d’homme pour ne pas être trompeur
Je suis l’homme qui se marie avec la poésie, Depuis l’enfance elle m’enfantait des vers jolis. De ses grâces j’ai trouvé place au rang des grands, Ceux dont les plumes ont embelli les plus beaux temps
Je suis cet oiseau orphelin et solitaire du désert Qui n’attend que la cage intacte de ton cœur Pour passer l’hiver cruel de la vie dans la lumière De ta gloire et dans la chaleur de ta douceur.
Je suis de cette lignée d’hommes vaillants et fidèles Qui vaincraient même le soleil dans toute sa clarté Quand il s’agit de sauvegarder la femme fidèle Celle qu’ils appellent épouse et aiment avec fierté
Je suis ce vieux chasseur qui poursuit l’amour A tout bout de champs pour lui donner un séjour Dans ton cœur afin que tu puisses être désignée La femme de l’histoire humaine la plus aimée De tous les temps, quelque soit l’espace, De tous les peuples, de toutes les vies, et de toutes les races
Je suis ce pèlerin qui parcoure toutes les mornes De ton passé en quête d’une magique corne Pour te percer l’entrée du bonheur où scintillent les auréoles de ta splendeur
Je suis cette terre ferme qui te tient toujours balancée Même lorsque la corde du bonheur tu sens cassée ; Si de moi tu fais ton seul compagnon de route Aux mornes de gloire je t’emmènerai coûte que coûte
Je suis ce soleil qui te donne cette énergie D’aimer la vie et de bannir tes élégies Afin d’emprunter le chemin de la victoire Près des lauriers qui mènent à Ton trône de gloire
Je suis encore ce phare qui rayonne tes rêves Toujours prêt de te revigorer à chaque trêve Si un jour l’amour veut fêter dans ton cœur N’oublie jamais de me mettre aux loges du bonheur.
Je suis enfin ce paysage, couleur de peau Qui n’attend que le moment de ton repos Pour t’ouvrir les portes de sa grande forêt Afin de toi d’être parfumé sans arrêt