Dans la chambre sombre noire de ma pensée Se réveille sur le lit de la tristesse Un papillon noir qui fredonne sans cesse La romance qu'ont écrite des coeurs lassés Par des folles baleines étincelantes Allumées par les flammes des envies lentes.
Combien sont distants les abîmes qui nous séparent Chaque fois que l'amour entre nous est victime ! Nos yeux regardent un monde d'oiseaux qui se parent Pour fêter leur union sur des arbres, à leur cime.
Je lave mes pensées dans mes profonds puits de larmes Une fois sorti de mes cauchemars sur tes charmes Qui assoupissent d'autres sous le seuil de mes yeux Comme s'ils occupaient désormais les places des dieux.
Alors je t'invite pour ton bien et pour le mien À bruler ensemble l'insecte qui pique notre lien Pour nous envoyer dans le pacage du diable À zieuter des enfants sur les flammes charitables Sollicitant froidement la bonté du bon Dieu Pour dire un dernier au revoir à cet âcre lieu.