Encore je me souviens de la tendre chaleur Du petit corps fragile d'un oiseau migrateur Qui vaint pour un instant échouer son plumage Dans mes mains reposer ses ailes du voyage Tout tremblant, grelottant, gémissant doucement Il raconte à mon coeur son voyage émouvant! Ses petites ailes fragiles frémissent sous mes doigts Il est vulnérable mais fière comme un roi! Comme un navigateur qui a conquis le monde Il a séduit mon coeur et la brise vagabonde Va-t-en petit oiseau il est l'heure de partir! Je garderai en moi ton joli souvenir Une petite plume qui tombée à mes pieds Me rappelera toujours ton petit corps léger!