Je regrette (dédié au frere Athanase Vantchev de Tracy)
Alger le 02/05/2010 Je regrette (dédié à Athanase Vantchev de Tracy) «Oublier et tout recommencer Je regrette, je ne peux pas A droite, à gauche, balancer Je retourne sur mes pas. L’aujourd’hui est amère Du sucre, s’il vous plait L’un tue, pères et mères L’autre, aux purs déplait. L’aujourd’hui est si grave Nulle caverne ne suffit N’échappe ni poltron, ni brave L’indifférence à l’infini.»
L’amour est un sentiment Qui défit tous les temps. La vie reste bien une culture A protéger de toute froidure.
Ne pouvant être qu’un plus L’amour reste bien un tout La vie loin d’être un bus Sa réalité dégorge d’atouts.
Je ne médis pas, je regrette A chaque porte une porte Humain, nul n’est bête Pour que seul l’air le réconforte.
Je regrette, c’est un amour. Souviens-toi des grands jours Clarté et beauté, tout autour Ligne droite, sans détour.
Je regrette, c’était une vie. Nous avions moins d’ennuis Rappelles-toi de nos amis Nous veillions tard la nuit.
Je regrette, c’était notre monde Aujourd’hui, l’irréel abonde A chaque mur ses sondes La terre est-elle encore ronde ?
Me convaincre est-il capable Ce phraseur, impalpable ? Sachant tout des dessous des tables En musique, il mis bien de fables.
Me convaincre, est-il capable Ce couvreur de l’insolvable ? Au portefeuille s’ajoute le cartable La vérité, il fut adorable.