Homme, de ce continent blessé Aux pages, d'histoire toute froissée Evite, la fuite dans la clandestinité Lutte de tout ton coeur pour rester Le droit s'impose, s'arrache la liberté.
Ton soleil, ne le change pas Au parfum de l'été accroche-toi Le présent entre tes mains Sème, dans la sueur le bon bain.
L'étoile ne brille que dans le noir Ce ciel si clair, ne le quitte pas Retrousse les manches, fait voir Ta force, ton courage, n'y va pas.
Homme sans présent au passé pur Le suicide est une grave blessure Reprend le flambeau des anciens Avec la terre garde de beaux liens Impose le droit de la primature.
Livre d'histoire sous tes yeux Encore jeune, avant d'être vieux Lis et relis, tourne les pages Assimile, accomplit et sois sage.
La pleine lune impose la nuit Entre les feuilles, un doux bruit Aussi utile que nos veines Le vent éparpille les graines.
Ecoute la voie de l'expérience Vibre, les fibres de ta conscience Gare à l'esclavage moderne Allume toutes tes lanternes.
Homme à l'infini reste homme Paris, Madrid, Londres ou Rome Ne remet pas en cause ce sang Nul sein n'est aussi allaitant Que celui de ta chère maman.