Lorsque le cœur est bien accroché à sa bonne place, Il est difficile de ne pas comprendre ces jeunes Que nous voulons destinataires et en même temps Gardiens du flambeau autant de la foi que de la Confiance et surtout dignes porteurs des valeurs Que nous avions de nos parents, hérité et que nous voulions
A la mémoire des haragas morts noyés en haute mer.
L’ultime recours.
Maman, prolonge ta nuit Au loin, tes enfants fuient. Plie, sans eux tu te détruis Continue de brûler les nids.
Berceau de celui qu’ils ont élit Quatre jours et quatre nuits Dans un hangar, entre amis Sans sortir, dehors l’ennemi.
Non ce n’est pas une blague Epines d’oursin plus algues Sans armes et sans bague Ils affrontent les vagues.
Pour rien par tous, accusés Trop naïfs pour être rusés Barque vétuste, abusés Petit moteur bien usé
Boussole, n’en parlant pas La forêt garde leurs pas. Le courant, les entraînait Des rues, ils se souvenaient. De tout regret, dégagés A leurs amis ils songeaient. Sur le chômage, se venger Travailler et revenir se ranger
En haute mer, survint la casse Le cœur changea alors de place. Implorant dieu pour sa grâce Au loin un bateau, passe.
Les heures ne comptaient plus Chavirant vers l’inconnu. Le destin les ayant reconnu Mit sur leur route des inconnus.