Un profond amour Face sans surface Rapide la casse De ton souffle je suis loin Du passé j’en prends soin. Du sol que tu foules Eloigné, je reste l’absent. Sur le mien je coule Je n’ai plus vingt ans Laisse moi imaginer Sur un nom m’attarder.
Amour profond Nous, nous aimons Laisse moi m’accrocher Comme ce vieux cocher. L’attente m’a amoché Comme cette tige fauchée. J’ai perdu le bout du fil, L’atrocité devient fertile Les champs sans idylle Dans mon cœur, s’empilent Gris et noir, défilent.
Cage d’honneur et de rêve Entre tes bras, je me relève. Laisse moi caresser l’espoir Même du fond du parloir Victime, qui encore croire L’injustice, venez la voir. Mère creuset, de la misère Son mari, nid du pervers Pour ses frères ciel et terre Ses sœurs, peuvent tout faire Jadis, d’elle j’étais fier Aujourd’hui, le grand hiver. Qui ose dire le contraire Je vois tout de ma tanière.
Laisse-moi souffler et aspirer La brise de la noble liberté. Par ta beauté je reste attiré Par ton charme je suis envoûté. Laisse-moi retrouver ton amour Goûter aux fruits de tes jours A la fraternité, qui est sourd ? Dans l’égalité point de détours.