Un amour sain ne meurt jamais. Il vous suit jusqu’à la tombe
Si tu savais A la fin de ton chemin On m’appelle au matin Pour m’annoncer ce destin Sur lequel, point de main. Toute autre, je te retrouve Tes yeux me le prouvent. De mon regard je te couve Tu n’es plus une louve. Si tu savais Ce que j’ai braver Quand tu rêvais. Si tu savais Dans ma traversée Ce que j’ai enduré. Si tu savais Quand, sollicitée Tu m’abandonnais. Si tu savais, Au silence je réduirais Ce monde qui s’arrêterait. Perdant le goût de la vie Blanches, furent mes nuits Malade, aujourd’hui Tu m’appelles de ton lit.
Si tu savais Avec cette porte fermée Ce qui disparaissait. Si tu savais De larmes je lavais Mon mouchoir caché. Si tu savais Quand tu tirais Sur moi un trait.
Si tu savais L’espoir, tu l’as tué Le noir, étalé, remué Plus rien ne compte plus Le perdu n’est pas perdu J’ai gagné l’inconnu. Si tu savais Ces doigts que je mordais Heure sans jour, attristée. Si tu savais Mieux ne rien savoir Je viens pour te voir. Je prie que tu vives Je reste dans l’autre rive.