De la transparence de mes organes Je glisse pour émerger Dans un monde sans nom Hors du temps et des mémoires Il y a une porte à chaque zénith Et un vortex à chaque nadir Sujets et objets pleuvent à torrents En images presque holographiques Ma vue perce pics et collines De lointains bruits frappent mon ouie Comme si j'ai cessé d'être unitaire Solubilisé avec les éléments Le gigantisme des espaces m'habite Et l'atome devient ma demeure Preuve par excellence D'une possible éternité.