Les ans s'annoncent Les organes contestent Les jambes se rebiffent La mécanique grince
Les ex-bébés s'appellent papis Les pépées se nomment mamies Cependant les cœurs ne cessent De jouer à la poupée
Ce n'est ni la nuit du temps Ni le nom d'une saison C'est le corps qui fléchit Sur une âme affranchie
Que personne n'accuse Cet âge différé Qui réchauffe les demeures Pour couver la naissance De ces Hommes promis Qui répareront la terre Sans cesse lacérée.