Je n'ai plus d'imagination, Juste ton sourire. Les choses passent, Mais l'âme ne meurt jamais. A présent, je n'ai plus rien. Même ma souffrance, j'ai oubliée. Mon monde s'est effondré, Lorsque je t'ai regardé partir. Un dernier regard, une première larme. Je n'ai plus rien, juste le vague souvenir de ton sourire. Les pensées perdues loin dans les étoiles, Je regarde, à l'horizon, Des oiseaux s'envoler vers la lumière qui, honteuse, Disparait. Comme le couchant, lentement, je m'efface, Pour laisser place à la nuit de ma mélancolie. Je revois ton dernier sourire, Tes dernières paroles, Le regard perdu au loin. Au loin, loin de ce monde, Loin de ce pays, Près de ton sourire. Je n'ai plus rien, Juste ton dernier regard. Ton sourire, Comme une lueur d'espoir, C'est une façon de penser, C'est une façon d'oublier, Qui je suis vraiment, Jeune exilée, Enfant du Pakistan.