Petite araignée touffue devenue Femme, à la Natte noire et Tunique rouge, volant jusqu’à la cime de l’Arbre, surplombant tout, attendant les autres…
Avant ces hauteurs, elle avait lissé les côtes d’une petite maison en ruine ; seul un mur restait, aux statuettes de pierres vieillies.
De ceux qui venaient se poser sur les branches, plus bas, elle écoutait se raconter…
Du haut de sa branche, elle contemplait les feuilles étoilées de son Bien-aimé. De l’intensité de leur reflet, elle détectait les « Frappes-Terre ».
Les discussions allaient feuillues sur les branches du bas, tant et si bien que, cette nuit là, personne ne la vit tomber, sauf la Nattée, qui fila, telle une Queue d’étoile perdue.
Et de la serrer fort au sol. De son passé de souterraine elle savait tisser le filet…
A terre avec l’Édifiée, elle contemplait maintenant la hauteur de l’Arbre. Et de lui souffler « L’Élan »…
Regardant le clair qui se faisait lune la Nattée se mit à sourciller ; le Sapin lui avait dit, en ses songes, qu’elle reconnaîtrait – du Cil –, le Pic. Elle se souvint alors qu’il était autrefois dans la toile une minuscule qui répétait : « Secoue-toi, les ailes te pousseront, papillon » !
Heureux le parachute de la Nattée en ailes de chauve-souris…