J'ai cruellement perdu la gaieté D'un espoir rose décapité Converti en jeune veuvage éclaté, En sanglots fluents, une soirée d'été.
Oh! Mon sort, pardon, mon…. supplice Tes lois irréversibles ne sont que des sévices Sur une jeunesse amputée de sa complice D'un matin qui dégénère après des sacrifices.
Nous sommes revenus d'une longue promenade Surpassant tous les maux, même les gueules fades Exténué, notre rêve n'a pu suivre sa balade A mi-cote, il fond en larmes pleuvant en cascade.
Je déplore ton départ sans bruit Je déplore ton trépas trop fortuit Éternisant la douleur de mon cœur cuit Sur un feu ardent dans les abysses d'un puits.
Depuis, je nage seul dans un océan sombre Fouiner ton "égale" non sans encombre Et ta forme immortelle me suit comme une ombre Me mettant dans un état pensif difficile à rompre.
Dors en paix bonne et vertueuse créature Loin des comportements, des attitudes impures Près de notre chère mère dans votre sépulture Que nous vénérerons moi, et ta progéniture
Oui; fuis ces toubibs, ces bouchers sans âme Leur monde, leurs mégères aux gestes infâmes! Si libres à scier des vies, à enfanter des drames Oui meurs et...ne regrette pas ta mort chère femme!