Un matin d'été ensoleillé Des voix lamentables, des cris horribles De mon gîte je me suis éjecté Cœur tremblant, pas titubants Le verdict est tombé tel un tonnerre Sur l'âme sereine d’un foyer Réduit à un spectacle effrayant.
Plongé dans un état larmoyant Mon corps se convulse, se brise La mélancolie le parcourt, le réduit En amas de soupirs longs sans fin Nourris de la cruauté de ce monde.
Il m'était pénible de digérer pareille réalité Enfantée par des monstres sans scrupule, Qui cultivent l'horreur dans les cœurs Faisant de la mort leur cueillette...leur credo.
Je n'oublierai jamais ce jour maudit, Ces scènes apocalyptiques, Où le soleil, affligé de ta mort inconnue, Dardait ses rayons de plomb sur la terre Vengeant ainsi ton départ regrettable Sans tombeau, sans obsèques Toi qui croyait à la clémence des chemins Toi qui y ignorait les embûches des assassins.