Tu baignes mes gestes fous le long des mots jaunis Les temps morts de l'oubli ont un support osé Ils trainent ton image sous mes talons usés Qui frappent pêle-mêle ces pavés de l'ennui
Je respire le froid sur ton socle doré Je peux pousser mes crimes en possession de toi Déguster autrefois en procession de foi Infuser ton poison en mon infirmité
Tu es ma vie, mon coeur et mon rayon de nuit Mon encore infini Mon coeur Et mon rayon de vie