J’avais rêvé pour vous une retraite sans heurt, Faite de jours paisibles amenant le bonheur De pouvoir enfin vivre éloignés des blessures Dont la vie trop souvent prescrivit la venue.
J’avais imaginé l’espace d’un instant Cette seconde vie comme un commencement Permettant d’accueillir vos désirs d’évasion, Odyssées synonymes de multiples distractions.
Il n’a servi à rien d’improviser l’avenir. Le passé, le présent ont rejoint le futur Imposant à chacun son lot d’infortune : Maladie, peine, souffrance vous tinrent compagnie !
Ce furent les ambulances les moyens de transport Vers moult bâtiments pour changer de décor. Hôtels particuliers aux personnels stylés, Il fallait s’adapter, attendre et espérer…
Mon cœur a plus d’une fois explosé de chagrin Face à tant d’injustice se jouant du destin D’êtres qui attendaient un peu plus de chaleur Au cours de leur vie conduite avec ardeur.
J’avais rêvé pour vous une douce providence, Qui n’est restée qu’un songe, de toute évidence. Depuis, je ne pense plus et redoute la vieillesse Qui rime pourtant si bien avec Tendresse … … Gentillesse, Caresse, Délicatesse …
