Les étoiles se dispersent Sur notre destinée Et mon corps meurtri S'engourdit en ce lieu Contre toute volonté.
Sortir de l'azur dormant, Poser sa main au matin Sur une roche humide, Tous les hommes vont à pied Aux yeux mornes, oubliés,
Sentinelles nomades Qui parsèment l'espace, Leurs besognes accomplies, Ils égrènent leurs rêves Sous un palmier rugueux Dans son ombre éploré.
Dans leurs âmes éperdues, Un éternel tourment, Leurs voix se sont mêlées Aux murmures des prières Leurs doux chants mélodieux Cadencent au loin l’espace
Avec le cœur qui bat Assis, indécis, emporté, Tout mon être aujourd'hui, Est par toi, déserté, Car ici-bas, pourtant, Dans l'infini présent, L'absence, comme l'amour C'est toujours l'autre.