Caravaniers au repos, Au matin, mon esprit Imagine voir une île Dans un grain de sable chaud, Des songes et du rêve. En-dessous du plafond céleste, Par le souffle de mon âme, Le chameau se meut, Et de ma place, Sur ma selle en cuir, Je peux voir l’aube En train de sourdre Dans ces arpents de silence. Une brise légère évapore Les derniers parfums D’un soir en fête. Naji OKBA