Le suis dans un tombeau, sous cet arbre incliné J'observe la vie, devinant ses mystères Je suis celle enfin, que tu n'as pas aimée, J'abrite mon cœur et mon amour sincère.
Je suis cette ombre qui te poursuit partout Je protége tes pas et j'abrite ton âme Je t'enveloppe, t'entoure, invisible surtout Car si tu me voyais … Que Dieu me damne !
Aujourd'hui je suis morte depuis si longtemps ; Mon amour te couve et ne peut te quitter Je me suis attachée à l'ombre de ton temps Je coule auprès de toi de silencieuses années.
Quand ton regard se perd dans l'infini des ans Vois-tu le désespoir de mon amour perdu ? Je suis dans l'horizon de tes yeux bleus, pourtant … Mais ton indifférence, une fois de plus, me tue !