Une cascade de mots danse la farandole Le soleil se reflète sur la neige fondue Autour de moi tout est triste, ou si drôle ? Le printemps pénètre en mon cœur éperdu.
L’arbre attend que s’épanouissent les fleurs La nature s’éveille à travers ses bourgeons Immobile et muette sur le porche je demeure J’attends que fondent les derniers glaçons.
Puisse demain apporter une tendre verdure Qui fera renaître les prés et les coteaux J’oublierai de l’hiver la cruelle froidure Qui me gela le cœur et le corps jusqu’aux os.