Une tendresse infinie pénètre dans mon corps. C’est la Main douce , celle de ma mère. Son amour m’enveloppe, m’apaise et je m’endors, Dans la sécurité de la Main qui m’enserre.
L’enfance a disparu, la Main de la sagesse Se tend vers moi, dans un élan du cœur. Je la repousse désirant l’inconnu, la détresse, Le rire, la folie, la passion et la peur !
La vie est passée. La Main décharnée de la mort Essaye de m’agripper. Ses caresses sont de l’or. « Mais que veux tu enfin ? accepte donc ton sort ! » Je la fuis. Mais qui peut éviter la Main de la mort ?