Nous avons tous, hélas parmi notre entourage Une pie grièche, qui nous cache le soleil, Avec son éternel et méchant papotage Elle griffe ou torture… son instinct fait merveille !
Trouvant aussitôt, le point faible de ton cœur Maîtresse, elle s’y engouffre sans vergogne. Admirant dans tes yeux leurs ultimes lueurs Qui sombrent sous l’arme de cette charogne !
La pie est rassasiée, je me lève éperdue, Lui ayant laissé une partie de mon âme, Je veux fuir à jamais cet animal infâme, Son odeur me poursuit et colle comme la glue…
Quand vous apercevrez au loin la pie grièche Prenez sans réfléchir les jambes à votre cou, Fuyez donc au plus vite, à pieds, ou en calèche Au Diable s’il le faut ! Qu’elle ne s’en prenne à vous!