L'œil cruel et fixe l'oiseau guette sa proie Les serres acérées immobile sur la branche Son plumage roux dans la nature se noie Parfois sa tête s'étire, il se penche.
Dans le buisson quelques feuilles ont bougé Va-t-il attendre en vain ? Non, il s'élance Ramasse tout son corps et se laisse tomber Sur la colline où une boule balance
Par la terreur paralysée. Pique l'oiseau… Vole : de plus en plus loin de plus en plus haut Là où le ciel bleu se fond à l'horizon L'oiseau va nourrir ses petits oisillons !