Encore le même tunnel qui m'étreint et me broie Oh, je vais m'en sortir comme la dernière fois ; Mon pas est incertain, surtout pas de panique J'avance avec effroi sans la moindre mimique, Le visage figé, le cœur dans un étau Tenue entre l'enclume et le marteau Une sueur glacée coule sur mon visage Le trou du tunnel sort sur un paysage, Je le sais, je l'ai vu, mais pour y arriver J'appelle de toutes mes forces "à l'aide par pitié" ! Personne n'est venue…De douleur et de rage Je brise le tunnel et remonte à la nage.
Me voici arrivée sur les berges de la vie, Mon Dieu que tout est beau et si calme aujourd'hui !