Me voici à nouveau parcourant ce papier Avec joie, allégresse et un brin de gaîté
Plonges ton couteau au fond de mes entrailles ; J'élèverai une gigantesque muraille. Rien ne peut m'atteindre, rien ne peut me blesser ; Mon âme en enfer a longtemps séjournée Je ne suis qu'une épave défiant le temps Avec une fierté qui survit cependant : A l'angoisse, à la mort et à tous les humains Ceux qui sourient, me fouettent ou me tendent la main. Je suis devenue une statue de pierre, Le socle solide, mais penché vers la terre, Le corps est érodé par des années lumières Le cœur s'est envolé… il était éphémère !
Me voici à nouveau parcourant ce papier Pour toi qui va le lire… seras-tu le dernier ?