Mon ruisseau déborde jusqu’aux pieds du sapin Les peupliers frissonnent, les pieds dans le bain La fin de l’automne, fument les cheminées Les oiseaux migrateurs se sont tous envolés
Dans un coin du jardin une rose transie Rappelle par ces couleurs mon petit paradis Maintenant c’est fini…le printemps est si loin ! Il faudra en vivre des heures, jusqu’à la fin
Les bourrasques roulant le vent de l’Océan Font plier les arbres ; je me penche en marchant. La nuit tombe si vite, je n’ai plus le temps D’aller vers cette maudite journée d’enterrement.
J’ai enterré ma vie dans un gros baluchon Je la porte sur mon dos comme un sac de son
Jusqu’où pourrai-je aller ? et pour qui et pour quoi ? J’aimerais m’arrêter pour la dernière fois Chanter avec le vent l’hymne de la joie Laissant là mes soucis,m’envoler avec toi…