Je suis couchée, je quitte lentement mon corps, Car toutes les libertés je peux les prendre dehors ; Il ne bouge pas ; doucement hors de lui je m'envole Secouer ce carcan, vivre allégrement frivole Je m'accroche au nuage qui passait ici bas Mais que tout est petit et le pays si plat… Peut être : en m'élevant plus haut vers les étoiles Je verrai scintiller mes amies dans leur voile ?
Mais il y a foule la haut ! mon Dieu si vous saviez ? Pire qu'un jour de solde ! de janvier ou d'été … Personne ne m'attend et me voilà perdue Si la voûte du ciel ressemble à une rue …. Eh bien redescendons. Au moins les paysages Ne sont pas inconnus, ni le sourire des sages ! De nuage en nuage doucement je descends Pour m'immoler au fond de mon si lourd carcan.